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The Walking Dead
#101 : Passé décomposé

 

Rick se met à la recherche de sa famille après avoir émergé d'un coma profond et découvre un monde terrorisé par les morts-vivants. Morgan et son fils, Duane, qu'il rencontre sur sa route, lui enseignent les nouvelles règles de survie.

Popularité


4.06 - 16 votes

Titre VO
Days Gone Bye

Titre VF
Passé décomposé

Première diffusion
31.10.2010

Première diffusion en France
20.03.2011

Vidéos

Making of The Walking Dead Pilot - Part 1

Making of The Walking Dead Pilot - Part 1

  

Making of The Walking Dead Pilot - Part 2

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Photos promo

Rick Grimes (Andrew Lincoln) essaye de sortir de l'hôpital

Rick Grimes (Andrew Lincoln) essaye de sortir de l'hôpital

Rick à cheval dans Atlanta

Rick à cheval dans Atlanta

Rick face aux rôdeurs

Rick face aux rôdeurs

Visite d'Atlanta à dos de cheval

Visite d'Atlanta à dos de cheval

Rick et les Jones

Rick et les Jones

Rick et les Jones sont prêt au combat

Rick et les Jones sont prêt au combat

Shane avant l'épidémie

Shane avant l'épidémie

Rick Grimes

Rick Grimes

Un rôdeur joue à cache-cache

Un rôdeur joue à cache-cache

Vue de l'hôpital

Vue de l'hôpital

Les rôdeurs ont faim

Les rôdeurs ont faim

Lori Grimes

Lori Grimes

Rick et Shane avant l'épidémie

Rick et Shane avant l'épidémie

Rick point son flingue

Rick point son flingue

Rick l'a échappée belle

Rick l'a échappée belle

Rick dans l'hôpital

Rick dans l'hôpital

Au camps de réfugiés, Shane Walsh (Jon Bernthal) est le leader.

Au camps de réfugiés, Shane Walsh (Jon Bernthal) est le leader.

Rick est hébergé par les Jones

Rick est hébergé par les Jones

Rick entre dans Atlanta à cheval

Rick entre dans Atlanta à cheval

A cours d'essence pour sa voiture, Rick continue sa route à pieds.

A cours d'essence pour sa voiture, Rick continue sa route à pieds.

Rick a trouvé une maison

Rick a trouvé une maison

Lori Grimes (Sarah Wayne Callies) au camps de réfugiés

Lori Grimes (Sarah Wayne Callies) au camps de réfugiés

Shane Walsh dans le camps

Shane Walsh dans le camps

Les zombies avaient faim

Les zombies avaient faim

Lori et son fils, Carl Grimes (Chandler Riggs)

Lori et son fils, Carl Grimes (Chandler Riggs)

Morgan Jones (Lennie James) essaye d'achever sa femme, devenue rôdeur

Morgan Jones (Lennie James) essaye d'achever sa femme, devenue rôdeur

Une horde de rôdeurs

Une horde de rôdeurs

Rick sur le toit de l'hôpital

Rick sur le toit de l'hôpital

Rick fait la connaissance des rôdeurs

Rick fait la connaissance des rôdeurs

Un rôdeur sort de la voiture

Un rôdeur sort de la voiture

Diffusions

Logo de la chaîne AMC

Etats-Unis (inédit)
Dimanche 31.10.2010 à 00:00
5.35m

Plus de détails

Réalisation : Frank Darabon
Scénario : Frank Darabont

Durée de l'épisode : 67 minutes

Cast

  • Andrew Lincoln ... Rick Grimes
  • Jon Bernthal ... Shane Walsh
  • Sarah Wayne Callies ... Lorie Grimes
  • Jeffrey DeMunn ... Dale Horvath
  • Steve Yeun ...  Glenn Rhee (voix)
  • Chandler Grims ... Carl Grimes
  • Lennie James ... Morgan Jones
  • Emma Bell ... Amy Harrison
  • Jim Coleman ... Lam Kendal
  • Linds Edward ... Leon Basset
  • Keisha Tillis ... Femme de Morgan
  • Andrian Kali Turner ... Duane Jones

         Une voiture de police roule sur une route vide, ou presque. Des voitures retournées et accidentées s’entassent autour d’une station essence. Un policier sort de la voiture et attrape un bidon dans le coffre. Il passe à travers un camp abandonné où disent encore des corps en décomposition. Il entend alors un bruit, se retourne et voit une petite fille. Il l’appelle mais lorsqu’elle se retourne, son visage est en parti arraché. Elle se met à courir vers lui, il sort alors son pistolet et lui tire une balle en pleine tête.

Générique.

         Dans leur voiture de patrouille, les policiers Rick Grimes et Shane Walsh sont en pause et parlent de femmes et de réchauffement climatique. Shane demande alors à Rick comment ca se passe avec Lori, sa femme. Celle-ci se plain qu’il ne lui parle pas assez, mais quand il se lance il a l’impression de l’exaspérer donc se reprend. Ils sont alors interrompus par la radio qui demande à toutes les unités disponibles de venir les aider à stopper une voiture.

         La voiture en question, poursuivie par deux autres voitures de police, arrive et fait un tonneau. En sortent deux hommes armés qui tirent sur les policiers. Rick est touché et à terre, et Shane et les autres flics mettent les deux suspects hors d’état de nuire. Shane se précipite sur Rick qui, grâce à son gilet par balle, n’a rien. Il se relève alors, et pendant qu’il déboutonne sa chemise pour examiner le gilet, tout en faisant promettre à Shane de ne pas répéter à Lori qu’il a été touché, un troisième homme sort de la voiture accidentée. Il sort une arme et tire sur l’officier Grimes qui, cette fois, est gravement blessé. Shane demande à ce qu’on leur envoi une ambulance…

         Quelques temps après, Rick est à l’hôpital et semble inconscient. Shane vient lui rendre visite, s’assurant qu’il est toujours en vie. Il lui répète ce qu’il semble lui dire à chaque fois, et repart en lui laissant des fleurs sur la table de chevet.

         Shane s’éloigne… Rick se réveille et dit que le vase n’est pas banal. Il tourne la tête mais Shane n’est plus là, et les fleurs sont fanées… L’horloge ne fonctionne plus… Il se lève mais ne tient pas sur ses jambes et retombent, avant d’appeler une infirmière qui ne vient pas. Lorsqu’il ouvre la porte de sa chambre, l’entrée de celle-ci est bloquée par un lit, et les couloirs de l’hôpital sont saccagés. Il n’y’a personne. La ligne téléphonique est  coupée. Il observe à travers la fenêtre d’une porte battante le couloir face à lui et voit un corps mutilé en plein milieu du passage. Les murs sont peints de sang et troués par des balles. Il arrive devant une porte cadenassé et bloquée, sur laquelle est inscrit un message d’avertissement de ne pas ouvrir la porte, et des grognements, suivi par les doigts de quelqu’un, s’en échappent. Il s’éloigne alors et cherche la sortie, atterrit alors dans les escaliers de service mais ceux-ci sont dans le noir complet… A l’aide d’allumettes prises à l’accueil, il descend les escaliers et arrive enfin en dehors de l’hôpital.

        Et là… Des dizaines de corps enroulés dans des draps blancs sont entassés… Il remonte alors la pelouse et trouve un camp militaire dévasté. Il continu sa route et trouve un vélo. Juste à coté, un corps auquel manque le bas du corps. D’un coup, le mort se réveil et se tourne vers, puis cherche à se glisser jusqu’à Rick. Il prend peur et fuit sur le vélo.  

        Il arrive chez lui, appelle sa femme et son fils, mais la maison est vide… Il sort de la maison, s’assoit sur les marches et observe quelqu’un qui se dirige vers lui. Derrière lui, un petit garçon approche et l’assomme avec une pelle pendant que le père du petit tue le zombie dans la rue avec une balle en pleine tête. L’homme dit à son fils « qu’ils » ne parlent pas et demande à Rick quelle type de blessure il a sous son pansement, en le menaçant de son revolver. Le policier tombe dans les pommes…

        A son réveil, Rick se trouve dans un lit. Ses mains sont attachées aux barreau, le petit garçon le surveille, une batte de baseball à la main, et l’étranger se nettoie après lui avoir changé son pansement et lui demande une fois encore ce qui a causé la blessure. Rick répond que c’est par une balle, et suite aux questions de l’homme, confirme qu’il n’a été ni mordu, ni griffé, ni autre. L’homme attrape alors un couteau et lui coupe ses liens. Rick les rejoint alors pour manger, leur demandant s’il s’agit de la maison des Drake. Il veut regarder à travers les rideaux mais l’homme lui déconseille, lui disant « qu’ils » sont plus nombreux que d’habitude, surement à cause du bruit que ca a fait lorsqu’il a tiré sur la personne dans la rue. Rick l’accuse d’ailleurs d’avoir tué un homme, mais le petit et son père lui disent qu’il s’agissait seulement d’un « rôdeur ». Ils font alors une prière et se mettent à manger. L’homme demande à Rick s’il a une idée de ce qu’il se passe mais celui-ci répond qu’il s’est réveillé à l’hôpital le jour même et ne sait pas ce qu’il se passe. L’étranger lui parle alors des « rôdeurs », les morts qui marchent… Il lui explique qu’il y’a une chose de sure avec eux, il ne faut pas se faire mordre sinon la fièvre causée nous tue et après, on revient…
Un peu plus tard, Morgan interroge Rick sur Carl et ils discutent un peu avec Duane. Puis, ils entendent une alarme de voiture mais ce n'est qu'un rôdeur qui s'est cogné dessus. En regardant dehors, Duane aperçoit sa mère devenue un rôdeur. Morgan explique à Rick ce qu'il passé et comment tuer les rôdeurs.

        Le lendemain, ils vont à la maison de Rick et Duane lui dit qu'ils sont sûrement partis pour Atlanta puisque c'est là qu'était installé le camp de réfugiés. Un peu plus tard, ils se rendent au comissariat où Rick leur donne des armes avant d'en prendre lui-même. Puis ils prennentune voiture chacun et Rick leur demande une dernière fois s'ils sont sûr de ne pas vouloir venir. Morgan refuse mais ils échangent un talkie pour pouvoir se retrouver au cas où. Avant de séparer, Rick fait un acte humain en tirant sur un de ses anciens collègues devenu rôdeur.

        De retour chez lui, Morgan barricade tout puis monte à l'étage et attends que sa femme vienne près de la maison pour pouvoir la "tuer". Mais il n'y arrive pas.

        Rick se sert du talkie pour passer un appel d'urgence. Il y a quelqu'un qui lui réponds, Amy mais il n'entends pas. Shane aussi essaye mais il n'arrive pas à se faire entendre.

        Au camps, Lori et Shane se disputent car Lori pense qu'il faut mettre des panneaux pour prévenir les gens d'éviter la ville qui est pleine des rôdeurs. Mais Shane n'est pas d'accord avec elle et refuse qu'elle y aille seule. Elle s'éloigne et Shane parle avec Carl pour lui dire qu'il sera toujours là pour le protéger. Il retourne vers Lori et ils se réconcilie puis s'embrassent discrétement.

        Rick arrive dans une maison, il y voit un homme mort mais trouve un cheval qu'il prends pour se rendre à Atlanta. Arrivé là-bas, il se fait rapidement submergé par les rôdeurs mais trouve refuge dans un char. Il entends une voix.

 

EXT. JOUR - L'adjoint du shérif Rick Grimes se gare près d'une station essence. Il sort, prend un bidon dans son coffre, et s'approche avec précaution de la station, en prenant soin de jeter un oeil dans les voitures alentours, dans lesquelles des cadavres en décomposition se font dévorer par les mouches. Lorsqu'il arrive à la pompe, il constate un panneau indiquant qu'il n'y a plus d'essence. Il soupire, se retourne, et c'est alors qu'il entend des bruits de pas. Il se penche pour observer sous une voiture, et voit les pieds d'une fillette, et sa main attrappant une peluche sur le sol. Il se relève pour interpeler la fillette, qui continue son chemin.

RICK : Petite ? Je suis officier de police. Petite ? (La fillette s'arrête.) T'as pas à avoir peur. Tu m'entends ? Allez, viens, petite. (La fillette se retourne, et Rick constate avec effroi que celle-ci est une infectée. Elle s'approche de plus en plus vite.) Oh mon Dieu ! (Rick sort son arme, et lui tire une balle dans la tête.)


THE WALKING DEAD


EXT. JOUR - Quelques jours/semaines auparavant. Rick Grimes et son collègue et meilleur ami, Shane Walsh, prennent leur déjeuner dans leur voiture de patrouille.

RICK : Tu sais ce qui différencie les hommes des femmes ?

SHANE : C'est une blague ?

RICK : Non, sérieusement.

SHANE : J'ai jamais connu une seule bonne femme qui sache que la lumière, ça s'éteint. C'est de naissance. Elles croient qu'un interrupteur, ça sert qu'à une chose : allumer. Elles pensent jamais à éteindre quand elles quittent une pièce. Et c'est la même chose avec toutes les nanas à qui je file un double des clés, je te jure. Je rentre chez moi, et toutes les lumières sont allumées. Et mon boulot, tu vois, visiblement... Puisqu'on n'a pas les mêmes chromosomes, c'est de faire le tour de ma foutue baraque, et d'éteindre une à une chaque lumière qui est restée allumée.

RICK : Sans blague ?

SHANE : Ouais, mon pote ! Le révérend Shane t'apporte la bonne parole. (Ils rient.) Ouais... Et après, la même fille, tu vois, elle va venir se plaindre. Le réchauffement de la planète !

RICK : Ah ouais ?

SHANE : Sérieux ! Ca donne envie au révérend Shane de citer le manuel de la sagesse masculine, genre, "trésor, peut-être que si toi, et toutes les autres paires de nibards de cette foutue planète, vous pigiez enfin qu'un interrupteur, ça marche dans les deux sens, eh bien, peut-être bien qu'il y aurait moins de problème de réchauffement climatique".

RICK : Ah ouais ? Tu lui sors ça ?

SHANE : Hm-mm. Mouais, enfin, j'y met les formes, hein ! (Il rit.) N'empêche que, tu peux être sûr qu'à chaque fois, j'ai droit à ce regard plein de mépris, faut voir ça ! Elle prend sa voix de l'Exorciste, elle se met à beugler, "j'ai l'impression d'entendre pleurnicher mon père !" C'est vrai ! "Toujours en train de te plaindre que tu payes trop d'électricité à cause de cette foutue lumière !"

RICK : Et qu'est-ce que tu réponds à ça ?

SHANE : Tu sais ce que je devrais répondre ? Je devrais dire, "faut que tu sois sacrément conne pour avoir entendu ça toute ta vie, et que t'ais toujours pas compris comment fonctionne un interrupteur". (Ils rient tout les deux.) Ouais, mais bon, j'emploie pas vraiment ces mots là, tu vois.

RICK : Ce serait pas sympa.

SHANE : Ah non, ce serait pas sympa. En général, j'y met les formes là aussi, forcément.

RICK : Oui, très avisé !

SHANE : Oui, Monsieur ! Ouais... Lori et toi, ça se passe comment ?

RICK : J'ai pas à me plaindre. Elle a pas de problème d'interrupteur, ça va. Le plus souvent, c'est moi qu'oublie de l'éteindre.

SHANE : C'était pas ma question.

RICK : C'était tendu, hier soir.

SHANE : Ecoute, mon pote. Peut-être que j'ai pas réussi à te faire marrer avec mon sermon à deux balles, mais j'ai essayé. Alors... Le moins que tu puisses faire, c'est de parler.

RICK : C'est-c'est ce qu'elle arrête pas de me dire, justement ! "Rick, parle-moi, dis-moi ce qu'il y a".... A croire que je suis le mec le plus renfermé qui ait jamais existé sur cette terre.

SHANE : Et tu te confies jamais à elle ? Tu lui dis jamais ce que t'as sur le coeur, ce genre de trucs ?

RICK : Le problème, c'est que... Ces temps-ci, à chaque fois que j'essaye... J'ai à peine dis trois mots, que j'ai déjà l'impression que je l'exaspère, et qu'elle préfèrerait que je ferme ma gueule. C'est comme si... Elle avait un truc à me reprocher, mais je me demande bien quoi !

SHANE : C'est rien, vieux ! Tout les couples se prennent la tête. T'inquiètes, c'est passager.

RICK : Tu sais ce qu'elle m'a dit, ce matin ?

SHANE : Hm-mm ?

RICK : "Parfois, je me demande si t'en as quelque chose à foutre de nous". Elle a sorti ça devant notre fils. Tu t'imagines aller à l'école, après ça ? Moi, je vais te dire ce qui nous différencie des femmes. C'est que je lui balancerai jamais quelque chose d'aussi cruel. En tout cas, certainement pas devant Carl.

(La radio se met en marche, un appel est lancé.)

RADIO : A toutes les unités disponibles, on a une course poursuite ! Les unités du comté de Lindale réclament l'aide de la police locale ! Les suspects sont à bord d'un véhicule volé, et se dirigent vers l'est de la route 18. Attention, ils sont armés, et dangereux !

(Shane attrape une carte, repère l'endroit indiqué, et Rick démarre, enclenchant la sirène.)

EXT. JOUR, ROUTE - Rick conduit à toute allure, tandis que les informations sont données à la radio.

RADIO : Les suspect sont deux hommes de race blanche. Attention ! Ils ont fait usage de leurs armes et blessé un officier de police du comté de Lindale. (La voiture s'arrête en plein milieu de la route, ainsi que celle de leurs collègues.) Unité 1 et 3, les suspects foncent vers l'est de la 18. Ils sont à 3 kilomètres de l'embranchement avec la 85. Je vous mets en contact radio avec le shériff du compté de Lindale.

(Shane et Rick mettent en place un barrage.)

RICK : Vas-y, magne-toi, vas de l'autre côté.

(L'un des collègues de nos deux protagonistes répond à la radio.)

POLICIER : Unité 1 et 3, centrale. Ca y est, on est position, on a placé un barrage. Je répète, on a bloqué la 18, on attend vos instructions.

(Rick et Shane remontent dans leur voiture, et reculent à la hauteur de leurs collègues.)

RADIO : Attention, les suspects viennent de quitter la route 18. Ils se dirigent maintenant vers le sud, par Huntrech road.

(Shane et Rick s'installent avec leurs collègues.)

POLICIER : Ces abrutis sont en train de trimballer les flics de Lindale à travers tout le comté.

LEON : Avec un peu de chance, on passera dans l'émission "les courses-poursuites à couper le souffle". Qu'est-ce que vous en pensez ?

RICK : Ce que j'en pense, Léon, c'est que tu ferais bien de te concentrer. Vérifies que ton flingue est armé, et que t'as baissé le cran de sûreté.

(Léon s'exécute.)

SHANE : Ce serait cool, quand même, de passer à la téloche. (Soudain, la voiture des suspects débarque, suivi par des voitures de police. La voiture passe le barrage, et au contact du tapis clouté, elle fait plusieurs tonneaux avant de s'arrêter dans un champs. Les policiers attendent, armes aux poings.) Bordel !

(Rick et les autres s'approchent un peu, quand l'un des suspects sort, blessé, mais en vie, une arme à la main.)

POLICIER : Il a un flingue ! Il a flingue !

RICK : Pose ton arme ! Pose ton arme !

(Des coups de feux partent de tout les côtés. Le suspect touche Rick, qui tombe au sol, et finalement, est abattu. Un autre suspect sort et se met aussi à tirer, mais se trouve aussi abattu.)

SHANE : Rick !

RICK : C'est bon, j'ai rien !

(Rick se relève péniblement, tandis que Shane s'approche.)

SHANE : J'ai cru qu'il t'avait refroidi, vieux ! J'ai eu la trouille de ma vie !

RICK : Moi aussi ! Il m'a quand même touché, l'enfoiré ! T'y crois, toi ?!

SHANE : Il a tiré dans le gilet ?

RICK : Ouais. (Ils ne voient pas le troisième homme qui sort de la voiture.) Shane, tu dis rien à Lori ! Elle ne doit jamais apprendre ce qu'il s'est passé, jamais ! C'est bien clair ?

(Le suspect tire, et cette fois, Rick est grièvement blessé. Shane abat l'homme.)

SHANE : Rick !

POLICIER : Police ! Bouge pas ! Main sur la tête ! On a un homme à terre !

(Shane ouvre la chemise de Rick et tente de stopper l'hémorragie.)

SHANE : Oh, non, non, non,  non ! Il est touché ! Léon ! Appelle l'ambulance, dis-leur qu'on a un officier à terre, vas-y, magne ! (A Rick.) Ca va aller ! Tiens bon, je suis avec toi mon vieux ! Hein ? Tiens bon ! Shhh, ça va... Oh merde, Rick, reste avec moi, tu entends ?! Shhh... Accroche-toi, t'entends ?! Allez, shhh, ça va aller... Me laisse pas tomber ! Shhh.... Ca va aller, t'inquiètes pas, je suis là, mon pote. Tiens bon, tu vas t'en sortir...

(La caméra s'élève, tandis que d'autres policiers accourent auprès de Rick.)

INT. JOUR, HOPITAL - Rick est en soin intensif, et reçoit la visite de Shane, qui porte un bouquet de fleurs à la main.

SHANE : Salut, mon pote. T'es toujours des nôtres ? C'est bien, continues de t'accrocher. Je suis désolé, vieux. Je sais qu'à chaque fois que je viens te voir, je te sors les mêmes conneries... Les fleurs, c'est de la part de tout le monde. Ils m'ont demandé de te les apporter et de te passer le bonjour. Ils espèrent que tu seras bientôt de retour. C'est Linda et Diane du centrale qui les ont choisies. Bah, tu t'en doutes, bien sûr. Je vais les poser sur ta table de chevet, d'accord ?

(Shane les posent. C'est alors que Rick se réveille.)

RICK : Le vase, il est pas banal. Avoue- le ! Tu l'as piqué à ta grand-mère ! J'espère que t'as pas touché à sa collection de cuillères. (Il rit et tousse. Il ne reçoit aucune réponse.) Shane ? Shane, t'es aux chiottes ? (Il se rend alors compte que l'horloge est arrêtée, et que les fleurs sont fanées depuis longtemps. Il tente de se lever, mais, trop faible, il tombe sur le sol.) Infirmière ! Infirmière ! Aidez-moi !

(Il parvient à se relever, va dans la salle de bain, et se rend compte que sa barbe a poussé. Puis il sort de la chambre, pousse le brancard devant sa porte, et constate que l'hôpital est vide, et dans un sale état. Il parcourt les couloirs, et découvre le cadavre d'une jeune femme à moitié dévorée. Il arrive alors à une double porte où est inscrit "Don't open, dead inside". C'est alors que des mains sortent de l'ouverture, et un râle effroyable lui parvient. Il recule rapidement, effrayé, et arrive à l'accueil. Il attrape le combiné du téléphone, mais celui-ci ne fonctionne pas. Il fouille alors le bureau, et trouve un paquet d'allumettes. Il sort, et plongé dans le noir, il en allume une. Il trouve enfin la sortie, et ouvre la porte, ébloui par la lumière du jour.)

EXT. JOUR - Rick sort de l'hôpital, et avec horreur, il découvre des dizaines de cadavres entassés dans la cour. Il passe à travers un camp militaire désaffecté, et se met à errer dans les rues. Il finit par trouver un vélo. Non loin, un cadavre dont il ne reste plus que le tronc,les membres avants et la tête, se met à râler et à tendre la main d'un air affamé vers Rick. Ce dernier attrape rapidement le vélo, et roule jusqu'à chez lui.

INT. JOUR, MAISON DES GRIMES. - Rick entre dans sa maison, bien silencieuse.

RICK : Lori ? Lori ! Carl ? Carl ! (Il commence à fouiller la maison, mais elle est vide.) Merde ! Lori ! Carl ! (Il s'arrête dans le salon, et à genoux, il craque.) Lori ! Carl ! Vous êtes où ? (Il regarde sa main, et touche le sol.) C'est bien arrivé... Je suis vraiment là... (Il se tape le front à plusieurs reprises, et regarde autour de lui.) Réveille-toi ! Réveille-toi !

EXT. JOUR - Rick sort de la maison, et s'asseoit sur les marches de l'allée. Il voit alors un homme en costume qui semble errer, et lui fait signe. C'est alors qu'un jeune garçon s'approche doucement par derrière, et soudainement, lui donne un coup de pelle au visage.

DUANE : Papa, Papa !

RICK : Carl... Carl... Je t'ai retrouvé....

DUANE : Je l'ai eu cette saleté ! Je vais lui éclater la tête !

(Rick voit alors le père de l'enfant s'approcher, tirer une balle dans la tête de l'homme à qui il faisait signe, puis venir plus près.)

MORGAN : Il a dit quelque chose ? J'ai cru l'entendre dire un truc.

DUANE : Il m'a appelé Carl.

MORGAN : Tu sais bien qu'ils ne parlent pas. Hé, Monsieur ! C'est quoi ce pansement ?

(Rick relève un peu la tête, sonné, et constate que Morgan pointe son arme vers lui.)

RICK : Qu-quoi ?

MORGAN : C'est quoi comme blessure ? Nom de Dieu, vous allez répondre ?! C'est quoi comme blessure ? Dites-le moi. Ou je vous jure que je vous tue.

(Rick perd connaissance.)

INT. JOUR, SQUAT DE MORGAN ET DUANE - Rick se réveille, attaché dans un lit, surveillé par Duane qui porte une batte, tandis que Morgan se lave les mains.

MORGAN : Je viens de changer votre pansement. Il en avait bien besoin. C'était quoi ? La blessure ?

RICK : Une balle.

MORGAN : Une balle ? Quoi d'autre ? Il y a autre chose.

RICK : Une balle, c'est pas suffisant ?

MORGAN : Je vous ai posé une question, alors vous y répondez. C'est la moindre des politesses. Alors ? Est-ce que vous vous êtes fait mordre ?

RICK : Mordre ?

MORGAN : Mordre, croquer ? Griffer, peut-être, ou quoique ce soit dans le genre ?

RICK : Non, on m'a tiré dessus. J'ai reçu une balle, c'est tout ce que je sais.

(Morgan approche sa main du front de Rick, qui a un mouvement de recul.)

MORGAN : Hé, laissez-moi faire. (Il touche son front, puis se tourne vers son fils.) C'est bon, il a pas de température. (A Rick.) La fièvre vous aurait déjà tué.

RICK : Je pense pas avoir de fièvre.

MORGAN : Je l'aurai remarqué. (Il sort un couteau et le montre à Rick.) Regardez bien. Vous voyez comme il est tranchant ? Si vous tentez quoi que ce soit, je m'en servirai pour vous tuer, soyez-en certain. (Il coupe les liens de Rick.) Rejoignez-nous quand vous vous en sentirez la force. (A Duane.) Allez, viens.

(Plus tard, Rick les rejoint alors qu'ils se préparent un dîner frugal.)

RICK : Cette maison... C'est celle de Fred et Cindy Drake ?

MORGAN : Je sais pas, je les connais pas.

RICK : Je suis déjà venu ici. C'est leur maison.

MORGAN : Elle était vide quand on est arrivé. (Rick s'approche de la fenêtre, recouverte de draps en tout genre, et s'apprête à regarder derrière.) Faites pas ça. Ils verraient la lumière. Ils sont plus nombreux que d'habitude. J'aurais pas dû me servir du flingue, tout à l'heure. Le bruit les a attiré, et maintenant, y'en a plein les rues. C'était pas malin de se servir du flingue. Mais tout s'est passé tellement vite, j'ai pas eu le temps de réfléchir.

RICK : Vous avez tué un homme, aujourd'hui.

MORGAN : Un homme ?

DUANE : Un homme ? Mon cul !

MORGAN : Qu'est-ce que tu viens de dire, Duane ? Tu peux répéter ?

DUANE : Excuse-moi, c'était pas un homme.

RICK : Je vous ai vu l'abattre dans la rue, devant la maison, c'était un homme !

MORGAN : Je crois que vous avez besoin de lunettes, c'était un rôdeur. Allez. Asseyez-vous, avant de vous évanouir. (Il sert l'assiette de Rick.) Tenez.

(Rick s'installe, et s'apprête à dévorer son sommaire repas.)

DUANE : Papa... La prière.

MORGAN : Ouais. (Il tend les mains à son fils, ainsi qu'à Rick, puis Duane fait de même. Rick est obligé de s'y plier.) Seigneur, nous te remercions pour cette nourriture. Nous te rendons grâce, et nous te demandons, Seigneur, de veiller sur nous en ces temps de confusion. Amen.

DUANE : Amen.

(Ils commencent leur repas.)

MORGAN : Dites, Monsieur, vous avez une idée de ce qu'il se passe ?

RICK : Je me suis réveillé aujourd'hui. J'étais à l'hôpital. Je suis rentré chez moi. Je sais rien d'autre.

MORGAN : Mais vous devez être au courant pour les morts ?

RICK : Oui, j'en ai vu un paquet. Dans la cour de l'hôpital, empilés, dans des camions.

MORGAN : Non, pas ceux qui ont été abattus. Ceux qui restent. Les Rôdeurs. Comme celui que j'ai tué aujourd'hui. Ils vous auraient déchiqueté, pour vous dévorer ! Ou il vous auraient arraché un morceau de chair ! Apparemment, c'est la première fois que vous en entendez parler. Je sais que vous devez trouver ça dingue.

RICK : Ils sont dehors, là ? Dans la rue ?

MORGAN : Ouais. Parfois, ils sont plus actifs à la nuit tombée. A cause de la fraîcheur, je sais pas, ou c'est peut-être le coup de feu que j'ai tiré aujourd'hui. Mais on risque rien, du moment qu'on se tient tranquille. Ils seront sûrement plus là demain matin. Mais... il y a une chose dont je suis certain. Ne vous faites pas mordre. J'ai vu votre pansement, et on a eu peur que ce soit le cas. Les morsures vous tuent. La fièvre vous terrasse. Mais au bout d'un certain temps... vous revenez.

(Un silence s'installe.)

DUANE : C'est vrai, je l'ai vu.

(Duane baisse les yeux d'un air triste, et son père lui pose la main sur le bras.)

MORGAN : Ca va.

(Plus tard, après le dîner. Les trois sont installés dans le salon, dans le silence.)

MORGAN : Carl... C'est votre fils ? Vous... Vous avez dit son nom, aujourd'hui.

RICK : Il est un peu plus jeune que le vôtre.

MORGAN : Il est avec sa mère ?

RICK : J'espère.

DUANE : Papa ?

MORGAN : Oui ?

DUANE : Tu lui as demandé ?

(Morgan laisse échapper un rire, puis se tourne vers Rick.)

MORGAN : La balle que vous avez reçu... On a fait un pari. Mon fils dit que vous avez braqué une banque.

RICK : (amusé) Ouais. Dans le mille. Je suis Bonnie & Clyde à moi tout seul ! Je suis adjoint du shérif.

MORGAN : Ah. (Le silence reprend ses droits, quand soudain, l'alarme d'une voiture retentit. Duane se lève en sursaut, mais son père le retient.) Hey, ça va ! Ca va. Je suis là. C'est rien. Il y en a sûrement un qui s'est cogné à une voiture.

RICK : Vous êtes sûr que c'est ça ?

MORGAN : C'est déjà arrivé l'autre jour. Ca durera pas longtemps. (Rick se lève, suivi par Morgan.) Eteind, Duane. (Duane éteint la lumière à côté de lui, Rick fait de même pour celle qui se trouve sur son passage. Puis, avec Morgan, il regarde par la fenêtre.) C'est la bleue, dans la rue d'en face. La même que la dernière fois. Je crois qu'on a rien à craindre.

(Rick regarde les Rôdeurs errer dans la rue.)

RICK : Le bruit... Ca va pas les attirer ?

MORGAN : On peut rien y faire pour l'instant. Faut attendre demain matin, qu'ils soient partis.

(Duane regarde à son tour, et c'est alors qu'il a un sursaut, en voyant l'une des Rôdeuses, une femme afro-américaine, qui n'est autre que sa mère.)

DUANE : Elle est là !

MORGAN : Ne regarde pas. Eloigne-toi de la fenêtre. (Duane ne bouge pas, tandis que la Rôdeuse dirige son regard vers la maison.) Je t'ai dis de t'éloigner ! Allez ! (Duane se jette sur le matelas et se met à pleurer. Morgan le rejoind et le prend dans ses bras.) Duane, ne fais pas de bruit. Calme-toi. Calme-toi. Shhhhh.... (Rick suit la Rôdeuse tandis qu'elle se dirige vers la porte.) Ca va aller. Tiens, pleure dans l'oreiller. Tu te rappelles ? Shhh... (Rick observe la Rôdeuse par le judas, tandis qu'elle essaie d'ouvrir la porte en tournant la poignée. Il s'éloigne pour rejoindre Duane et Morgan dans le salon. Morgan semble très atteint par cette rencontre.) Elle est morte dans l'autre chambre, sur le lit. J'étais là, mais je pouvais rien faire. Cette fièvre, je vous jure ! Sa peau était aussi brûlante que de la braise. J'aurais dû... J'aurais dû l'achever, bon sang, j'aurais dû l'achever ! Je sais bien, mais... Vous savez quoi ? J'ai pas eu la force de le faire. C'est la mère de mon gosse.

(Très ému, Rick se tourne vers la porte pour voir la poignée toujours en train de tourner. Ecran noir.)

EXT. JOUR, RUE - Rick sort en compagnie de Morgan et Duane. Un Rôdeur est assis contre la clôture.

RICK : Vous êtes bien sûr qu'ils sont morts ? Il faut que je vous le demande, une dernière fois.

MORGAN : Ils sont morts. C'est juste un truc dans le cerveau. C'est pour ça qu'il faut viser la tête. (Rick s'approche du Rôdeur, qui s'est levé, et avec la batte, il le frappe violemment à plusieurs reprises sur le crâne. En faisant ça, il tombe à son tour, à cause de sa blessure.) Ca va ?

RICK : Ouais, ça va aller.

INT. JOUR, MAISON DES GRIMES - Rick entre dans sa maison en compagnie de Duane et Morgan.

RICK : Ils sont en vie. Ma femme et mon fils. En tout cas, ils l'étaient quand ils sont partis.

MORGAN : Qu'est-ce que vous en savez ? Regardez autour de vous, c'est....

RICK : Je suis allé voir dans la chambre, les tirroirs sont vides. Ils ont pris des vêtements. Pas grand chose, mais assez pour voyager.

MORGAN : N'importe qui aurait pu entrer ici et voler ces vêtements, vous savez ?

RICK : Vous voyez des photos sur les murs ? Moi non plus. Vous croyez qu'un voleur se serait donné la peine de les emporter ? (Rick ouvre un placard.) Les albums photos, toutes les photos de famille, y'a plus rien !

(Morgan rit et s'asseoit.)

MORGAN : Les albums photos.... Ma femme, c'est pareil. J'étais là, en train de prendre de quoi survivre, et elle, elle emportait les albums...

(Sur le point de craquer, il s'interrompt.)

DUANE : Ils sont à Atlanta, je parie.

MORGAN : Sûrement.

RICK : Pourquoi Atlanta ?

MORGAN : Le camps de réfugiés. Immense, à ce qu'ils disaient avant que les communications ne soient coupées. Protection militaire, abris, nourriture... Ils ont dit aux gens d'aller là-bas. Que c'était plus sûr pour eux.

DUANE : En plus, il y a un endroit où ils étudient la maladie.

MORGAN : Le centre de contrôle des maladies. Ils disaient qu'ils essayaient de trouver une solution à ce truc.

(Rick sourit, va ouvrir un meuble et attrape un trousseau de clés.)

INT. JOUR, COMMISSARIAT - Rick emmène Duane et Morgan à travers les couloirs du commissariat. Ils entrent ensuite dans les douches, et Rick ouvre l'une d'entre elles.

MORGAN : On n'a plus de gaz depuis, je sais pas, peut-être un mois.

RICK : Le poste a sa propre alimentation en propane. (Il touche l'eau et sourit.) Le chauffeau marche encore.

(Morgan et Duane sourient à leur tour. Plus tard, les trois hommes prennent une bonne douche chaude. Duane laisse échapper un cri de joie.)

DUANE : Woohoo !

MORGAN : Oh, mon Dieu !

DUANE : Ouais, de l'eau chaude ! Woohoo, c'est génial !

MORGAN : Ca fait du bien, hein !

DUANE : Coule, coule, vas-y coule ! Ouais, c'est ça, allez coule ! Vas-y ouais, c'est ça, vas-y ! Woo !

(Tandis que Duane laisse éclater sa joie, Morgan rit à gorge déployée, et Rick sourit devant le bonheur de ses compagnons d'un jour. Après la douche, après s'être séché, Rick tend la pile d'affaires à Duane.)

RICK : Duane ? Les vestiaires sont là-bas.

(Duane prend les affaires et commence à s'éloigner.)

MORGAN : Qu'est-ce qu'on dit, Duane ?

DUANE : Merci.

(Il va aux vestiaires, laissant Rick et Morgan ensemble.)

RICK : Ca a l'air d'être un bon plan Atlanta. En tout cas, ça doit être plus sûr. Et puis, il y a des gens.

MORGAN : C'est là-bas qu'on allait. Tout le monde avait sombré dans la folie, c'était vraiment incroyable, la panique ! Ca circulait plus nulle part dans les rues. Et puis ma... Ma femme était plus en état de voyager. Elle souffrait trop, alors on a dû trouver un endroit où se poser. Et ensuite, quand elle est morte... On est resté ici. On n'avait plus la force d'avancer.

RICK : Vous comptez repartir ?

MORGAN : J'ai pas encore réussi à me décider.

(Dans l'armurerie, Rick, Morgan et Duane rassemblent les armes.)

RICK : Il en manque pas mal.

DUANE : P'pa, je pourrais apprendre à tirer ? Je suis assez grand pour ça.

MORGAN : Et comment, que tu vas apprendre ! Mais il faut faire ça correctement. Une arme se manie avec respect.

RICK : Ton père a raison, c'est pas un jouet. Si t'appuies sur la détente, il faut que tu sois bien sûr de ce que tu fais. N'oublie jamais ça.

DUANE : Bien, Monsieur.

(Morgan prend un sac de son côté pour prendre des armes.)

MORGAN : Tiens, remplie-le.

(Rick prend un fusil de sniper et le tend à Morgan.)

RICK : Prenez celui-là. Il est facile à manier. Et la lunette est précise.

EXT. JOUR, PARKING - Rick, Duane et Morgan sortent avec leurs sacs d'armes.

RICK : Economisez vos munitions. On a vite fait de se retrouver à court, surtout quand on s'entraîne au tir.

MORGAN : Duane ?

DUANE : Quoi ?

MORGAN : Va mettre ça dans la voiture.

DUANE : Ouais.

(Duane prend les sacs tendus par son père et exécute les ordres.)

RICK : Vous êtes sûr de pas vouloir venir ?

MORGAN : Dans quelques jours. Pour l'instant, Duane doit apprendre à tirer, et moi je suis un peu rouillé.

(Rick ouvre la voiture de police et y prend un talkie-walkie, qu'il donne à Morgan.)

RICK : La batterie est pleine, tenez. J'allumerai le mien pendant quelques minutes, tout les jours à l'aube. Si vous venez à Atlanta, vous pourrez me retrouver.

MORGAN : Vous êtes prévoyant.

RICK : On peut pas faire autrement. Plus maintenant.

MORGAN : Encore une chose. Ils ont peut-être l'air de rien quand ils sont tout seuls... Mais en groupe, quand ils sont à cran et qu'ils ont faim... Vaut mieux faire gaffe à ses fesses.

RICK : Merci du conseil.

(Duane les rejoind. Morgan serre la main de Rick.)

MORGAN : Vous êtes quelqu'un de bien. J'espère que vous retrouverez votre famille.

(Rick s'approche de Duane et lui serre la main.)

RICK : A la prochaine, Duane ! Prend bien soin de ton papa.

DUANE : Ouais, M'sieur.

(Duane et Morgan s'apprêtent à partir, quand un Rôdeur isolé s'approche du grillage du parking.)

RICK : Léon Bassey ?!

MORGAN : (en serrant Duane) Viens là.

RICK : C'était un pauvre type. Idiot et incompétent, mais, je peux pas le laisser comme ça.

MORGAN : Ils vont entendre le coup de feu.

RICK : Faudra qu'on soit parti avant qu'ils aient rappliqué.

MORGAN : Allons-y, fiston. Allez.

(Morgan et Duane se dirigent vers leur véhicule, tandis que Rick s'approche de Léon Bassey, lui pointe son arme sur le front, et tire. Plus tard, Ric, Duane et Morgan ont embarqué dans leurs véhicules respectifs. Ils se font signe alors qu'ils prennent une direction différente à la sortie du parking.)

INT. JOUR, SQUAT DE MORGAN ET DUANE - Morgan barricade de nouveau la porte d'entrée, tandis que Duane fait le guet. Le père sourit à son fils.

EXT. JOUR, RUE - Rick s'arrête sur le bas-côté, à l'endroit où il a vu la jeune rôdeuse sans membres inférieurs. Il sort, et se rend compte que la pauvre créature s'est déplacée. Il regarde alentour, met son chapeau, et s'avance dans le parc.

INT. JOUR, SQUAT DE MORGAN ET DUANE - Morgan attrape sa valise.

MORGAN : Lis tes bds un moment, tu veux ? Je vais faire un tour en haut.

(Il attrape son fusil à lunettes, et se dirige vers l'étage.)

EXT. JOUR, PARC - Rick traverse le parc, à la recherche de la Rôdeuse.

INT. JOUR, SQUAT DE MORGAN ET DUANE - Morgan regarde avec tristesse les photos de sa femme.

EXT. JOUR, PARC - Nouveau plan de Rick marchant tout en regardant autour de lui.

INT. JOUR, SQUAT DE MORGAN ET DUANE - Morgan s'arrête sur deux photos en particulier, les larmes aux yeux.

EXT. JOUR, PARC - Rick cherche toujours la créature.

INT. JOUR, SQUAT DE MORGAN ET DUANE - Morgan accroche une photo de sa femme souriante au montant de la fenêtre, puis s'installe avec son fusil, visant l'extérieur et la rue pleine de Rôdeurs.

EXT. JOUR, PARC - Rick parvient enfin à trouver la Rôdeuse, qui se traîne piteusement. Il s'accroupit à ses côtés.

INT. JOUR, SQUAT DE MORGAN ET DUANE - Morgan siffle, un Rôdeur se retourne. Il vise et shoot le zombie en pleine tête. Alertés, les autres Rôdeurs se tournent vers la maison. Au rez-de chaussée, Duane se lève, inquiet.

DUANE : Papa ?

MORGAN : Tout va bien, Duane ! Reste en bas, fiston ! Surtout, ne monte pas !

(Duane se rasseoit et essaie de se replonger dans ses BDs, en se bouchant les oreilles.)

DUANE : (lisant) Allez, écoute ! Je sais pas de quoi tu parles, fous-moi la paix ! J'ai plus rien à te dire !

(Morgan shoote plusieurs Rôdeurs, mais il en attend un en particulier.)

MORGAN : Jenny... Je t'en prie, viens, ma puce.

EXT. JOUR, PARC - Rick regarde toujours la pathétique créature se traîner inlassablement. Soudain, celle-ci se retourne vers Rick, comme si elle venait juste de remarquer sa présence.

RICK : Je suis désolé de ce qu'il t'est arrivé.

(La Rôdeuse tend la main vers lui. Il sort son arme, et lui tire une balle dans la tête, abrégeant ses souffrances.)

INT. JOUR, SQUAT DE MORGAN ET DUANE - Parmis la horde de Rôdeurs qui se dirigent vers la maison, Morgan parvient enfin à trouver sa défunte femme. Tremblant il la vise.

MORGAN : Allez... (Elle lève les yeux vers la maison, Morgan hésite, puis s'effondre.) Il faut que tu le fasses.

(Il vise de nouveau, tandis que Jenny fait demie-tour, et s'éloigne. Morgan lâche le viseur et craque.)

EXT. JOUR, PARC- Rick observe le corps de la Rôdeuse quelques instants, puis quitte le parc.

EXT. JOUR, ROUTE - Tout en conduisant, Rick essaie de faire marcher la radio.

RICK : J'emets sur la fréquence d'urgence. Je me dirige vers Atlanta par l'autoroute 85. Si vous me recevez, répondez, s'il vous plaît. Allo ? Allo ? Est-ce que quelqu'un m'entend ? S'il y a quelqu'un, quelque part, si vous me recevez, s'il vous plaît, répondez-moi. Allo ? Est-ce que quelqu'un m'entend ?

EXT. JOUR, CAMPS DE REFUGIES -  A quelques kilomètres d'Atlanta, le fameux camp de réfugiés semble capter l'appel de Rick. Amy coure vers la radio.

AMY : Oui, allo ?

RICK : Est-ce que quelqu'un m'entend ?

AMY : Oui, absolument ! Je vous écoute, à vous.

RICK : Si quelqu'un m'entend, répondez...

EXT. JOUR, ROUTE

RICK : J'émet sur la fréquence d'urgence. Je me dirige vers Atlanta, par l'autoroute 85. Si quelqu'un me reçoit, répondez, s'il vous plait.

EXT. JOUR, CAMPS

AMY : On est juste à la sortie de la ville, on... (La radio grésille, Amy perd le signal.) Quelle merde ! Allo ? Allo ? (Elle soupire.) Il entend pas, je peux pas le prévenir !

DALE : Essaie encore une fois. Fiston, vas-y toi. Tu sais mieux que nous faire marcher ce truc.

(Shane pose sa hache et prend la radio.)

SHANE : Allo, allo ? Vous êtes toujours à l'écoute ? A vous. (Il n'entend que des grésillements.) Ici l'officier Shane Walsh, pour la personne qui vient de lancer un appel. Vous me recevez ? (Mais la voix de Rick ne se fait plus entendre.) Merde... C'est mort.

LORI : On n'est pas seul. Il y a d'autres gens.

SHANE : On le savait, c'est pour ça qu'on a laissé la ci-bi allumée.

LORI : Ouais, ça nous a vachement servi.

SHANE : D'accord....

LORI : Ca fait une semaine que je dis qu'il faut mettre des panneaux sur la route, pour dire aux gens d'éviter la ville.

AMY : C'est clair. Ils peuvent pas imaginer ce qui les attend.

SHANE : Je sais, mais on n'a pas eu le temps.

LORI : Eh bien moi, je pense qu'il faut qu'on le prenne.

SHANE : Ouais, ben ça... Ca, c'est un luxe qu'on peut pas se permettre. On essaie de survivre là, on vit au jour le jour.

DALE : Qui tu voudrais qu'on envoie, pour poser tes panneaux ?

LORI : J'irais, moi. Donnez-moi une voiture.

SHANE : Personne ne quitte le camp tout seul, et tu le sais.

LORI : Ouais, chef.

(Lori s'éloigne, contrariée, immédiatement suivie de Carl, son fils, mais Shane arrête le petit garçon.)

SHANE : Hop, hop, hop ! C'est bon mon grand ! Allez, va t'asseoir. (Carl s'exécute, tandis que Shane part retrouver Lori, partie s'isoler dans une tente.) Quoi, tu me fais la gueule ? Tu peux me faire la gueule autant que tu veux, ça changera rien. Je te laisserai pas courir de risques, t'entends ? Il n'en n'est pas question. Maintenant, si t'as envie de... si t'as envie de m'en coller une, si tu crois que ça peut te soulager, je vais te dire ! Fais-toi plaisir, tu peux y aller, je suis là. (Lori se retourne enfin pour lui faire face.) Tu ne peux pas quitter le camp comme ça. Surtout pas sur un coup de tête ! Que tu ne veuilles pas rester, même si je te le demande, et que c'est plus sûr pour toi, très bien ! Mais reste au moins pour le petit. Le gamin a assez souffert comme ça. Pas question qu'il perde sa mère, tu crois pas ? Oui, ou non ?

LORI : Je suis une bonne mère.

SHANE : Dis-moi qu'on est d'accord. (Lori acquiesce. Shane rit.) C'est pas dur. Ok. Ca va ?

(Ils s'embrassent. Lorsque la voix de Carl retentit, ils s'éloignent l'un de l'autre rapidement pour ne pas se faire prendre.)

CARL : Maman ?

(Shane sort de la tente.)

SHANE : Ca va, mon pote ? Elle est là, vas-y.

(Carl s'approche et Lori se met à sa hauteur.)

LORI : Hé ! Je veux pas que tu t'inquiètes. Maman s'en ira nulle part. D'accord ? D'accord. Va finir ce que tu faisais.

CARL : Oui.

LORI : Bien.

(Carl s'éloigne.)

EXT. JOUR, PLEINE CAMPAGNE - Rick prend la photo de lui et de sa famille dans le pare-soleil, prend ses affaires, sort de la voiture, et continue sa route à pied. Il s'arrête devant une maison, et pose ses affaires dans l'allée.

RICK : Il y a quelqu'un ? Je suis officier de police ! Je peux vous prendre de l'essence ? (Il pose son jerricane et s'approche de la maison.) Il y a quelqu'un ? (Il frappe à la porte.) Oh hé ? Il y a quelqu'un ? (Il fait le tour de la maison, et en regardant par l'une des fenêtres, il voit que les propriétaires sont morts, préférant se suicider que de subir la panique. Sur le mur est écrit en lettres de sang "God forgive us". Rick s'éloigne, choqué par l'odeur nauséabonde et s'asseoit un instant sur l'un des bancs de pierre. Il voit la voiture des propriétaires, mais il ne peut rien en faire. Il s'apprête à repartir, quand il remarque la présence d'un cheval. Il s'approche de la bête avec un lasso. Le cheval prend peur.) Tout doux, mon beau, tout doux ! Je vais pas te faire de mal. T'as rien à craindre. Par contre, j'ai un truc à te proposer. Atlanta n'est pas très loin. On sera en sécurité là-bas. Il y aura de quoi manger, se mettre à l'abri, il y aura des gens... Et je parie qu'il y aura même d'autres chevaux ! Alors, qu'est-ce que t'en dis ? (Tout en parlant, il s'est approché du cheval avec précaution. L'animal ne bougeant pas, il enfile la corde autour de son cou.) Et voilà, ça y est mon beau ! C'est bien. Très bien. Allez, suis-moi maintenant. Allez, viens ! (Il tire un peu sur la corde pour que le cheval avance.) Suis-moi. C'est bien. Ouais. C'est bien, mon beau. (Il félicite l'animal en lui tapotant le flanc. Plus tard, après l'avoir scellé, le voilà sur le dos de son nouveau compagnon de route.) Vas-y doucement, tu veux bien ? Ca fait des années que j'ai pas monté. (Soudain, le cheval se met au galop.) Oh ! Oh là, oh là ! Hé, doucement ! Doucement, doucement ! Doucement, doucement ! Ca va ! Du calme !

EXT. JOUR, ROUTE - Le cheval, sur l'autoroute, maintenant au pas, s'arrête un instant sous l'impulsion de Rick. Ce dernier regarde la ville qui se montre enfin.

RICK : Allons-y.

EXT. JOUR, ATLANTA - Rick entre en ville, qui est déserte. Il traverse plusieurs rues, sans rien trouver. En passant devant un bus où deux Rôdeurs sommeillent, ceux-ci se réveillent au son des sabots du cheval, qui recule, effrayé.

RICK : Oh, c'est bon, doucement ! Du calme. Il y en a pas beaucoup, on peut les semer facilement. (Rick lance le cheval au trot, tandis que les Rôdeurs se dirigent vers eux.) Ca va, oh ! Oh ! (Il bifurque dans une rue, où il s'arrête devant un tank sur lequel le corps d'un soldat se fait dévorer par les corbeaux. Il continue son chemin prudemment, quand il entend le son d'un hélicoptère, dont il finit par apercevoir le reflet dans un building. Il lance le cheval au galop, et s'arrête juste devant une horde de Rôdeurs, qui se lancent à sa poursuite aussitôt qu'il a fait demie-tour. Malheureusement, près du tank, une autre horde arrive, et Rick et son cheval se font rapidement encerclés. Tiré de tout les côtés, Rick tombe, tandis que le cheval, impuissant, se fait dévorer vivant par la horde affamée. D'autres Rôdeurs, de plus en plus nombreux , s'attaquent à Rick, qui se faufile sous le tank, et tire à plusieurs reprises. Se sentant condamné, il pointe le flingue sur sa tempe.) Lori, Carl... Pardon.

(C'est alors qu'il lève les yeux et aperçoit la trappe du tank qui est ouverte. Il entre dans l'engin juste à temps, referme, et recule jusqu'au fond. Il essaie de reprendre son souffle, puis saisit l'arme du soldat mort. Celui-ci se réveille. Par réflexe, Rick lui tire une balle, mais le bruit de l'explosion résonne et l'assourdit pendant quelques secondes. Il aperçoit la trappe du dessus qui est également ouverte, sort, et remarque qu'il a laissé le sac d'armes dans la rue. Mais les Rôdeurs affluent en masse sur le tank, et Rick se voit forcé de retourner à l'intérieur. Il reprend l'arme dérobée au soldat, vérifie qu'elle est chargée, et épuisé, ferme les yeux un moment. C'est alors que la radio grésille, et que la voix d'un jeune homme l'interpelle.)

GLENN : Hé, toi ! Du con ! Hé toi, dans le char. T'es à ton aise ?

(La caméra fait un gros plan sur le visage de Rick, dont le regard s'illumine d'une nouvelle ardeur. Tandis que dans la rue, des Rôdeurs dévorent le cheval qui n'est rapidement plus qu'une carcasse. Tandis que d'autres tapent sur le char, espérant l'ouvrir. La caméra s'élève sur les rues infestées d'Atlanta.)



Fin de l'épisode.

A police car pulls up and Rick Grimes, a deputy, gets out of the car. He walks around amid overturned vehicles and trash laying everywhere. He holds a small fuel tank in his hand trying to look for some fuel. He walks past several vehicles where decomposing dead people sit in their cars with flies buzzing around them. He walks towards the gas station and sees that the sign says ‘No Gas’. He starts to walk back towards his car but he hears some footsteps. He kneels down and looks under a car. He sees a small girl walking toward a teddy bear. She is in a night gown and some slippers. She picks it up and starts walking away from Rick.

Rick: Little girl? I'm a policeman. Little girl.

She stops.

Rick: Don't be afraid. Okay? Little girl.

When she turns around, we see that she is a walker with missing parts of her cheek. She starts to shuffle towards Rick and groans. Before she can get to him, Rick draws his pistol and fires. The little girl is struck in the head and she falls down dead. Rick stares in shock.

OPENING CREDITS

Police car

Earlier, Rick and Shane, another deputy, are sitting in their police car talking and eating.

Rick: What's the difference between men and women?

Shane: Is this a joke?

Rick: No, serious.

Shane: I never met a woman who knew how to turn off a light. They're born thinking in a switch, it only goes one way. On. They're struck blind the second they leave a room. I mean every woman, I ever let have a key... I swear to God. Come home, house all lit up, and my job, apparently because… because my chromosomes happen to be different cause I then gotta walk through that house, turn off every single light this chick left on.

Rick: Is that right?

Shane: Yeah, baby. Alright, Reverend Shane's preaching to you now, boy.

Rick smiles.

Shane: The same chick, mind ya. She'll bitch about global warming. That's when Reverend Shane wants to quote from the Guy Gospel and say "Um, darling? maybe you, and every other pair of boobs on this planet just figured out that the light switch see, goes both ways, "maybe we wouldn't have so much global warming."

Rick: You say that?

Shane: Yeah. Anyway, uh… Polite version… Still man, that… that earns me this. This look and loathing you would not believe. And that's when the exorcist voice pops out. "You sound just like my damn father. Always, always yelling about the power bill, telling me to turn off the damn lights."

Rick: What do you say to that?

Shane: You know what I wanna say. I wanna say, "Bitch, you mean to tell me you've been hearing this your entire life and you are still too damn stupid to learn how to turn off a switch? You know… I don't actually say that, tho.

Rick: That would be bad.

Shane: Yeah, go with the uh… the polite version there…

Rick: Very wise.

Shane: Yes, sir. So how's it with Lori, man?

Rick: She's good. She's good at turning off lights. Really good. I don't know why I sometimes forget.

Shane: Not what I meant.

Rick: We didn't have a great night.

Shane: Look, man, I may have a… fail to amuse with my sermon, but I did try. The least you could do is speak.

Rick: That's what she always says: "Speak". "Speak". You'd think I was the most closed mouth son of a bitch you'd ever hear her telling.

Shane: Do you express your thoughts? Do you share your feelings and that kind of stuff?

Rick: The thing is… lately whenever I try… everything I say makes her impatient, like she didn't want to hear it after all. It's like she's… pissed at me all the time, and I don't know why.

Shane: Look, man, that's just shit couples go through. Nah, it's… It's a phase.

Rick:  Last thing she said this morning?

Shane: Mm?

Rick: Sometimes I wonder if you even care about us at all. She said that in front of our kid. Imagine going to school with that in your head. Difference between men and women? I would never say something that cruel to her. Certainly not in front of Carl.

Before they can elaborate, they get a call about a high speed chase.

Caller: All available units, high speed pursuit in progress Lincoln county units request local assistance. Highway 18 south GTAAD W217 243. Proceed with extreme caution.

Shane puts the food in the dustbin as Rick drives the car.

 

Police Car

While driving, Shane & Rick are listening to the caller on their radio.

Caller: Suspects are two male Caucasians. Be advised, they have fired on police officers. One Lindon county officer is wounded.

 

Road

Caller: Unit 1 Unit 3, please. 18, 2 miles west of lnterstate 85 and we'll patch in Lindon County Sheriff radio.

Policeman: Roger that. We're 5 minutes out on the route 18 intersection.

Rick stops the car and he & Shane gets out of the car. They set up spike strips to stop the felon when he drives by.

Policeman: Dispatch, Unit 1, Unit 3, we are 10-97 in code 100. Highway 18, 85 Interstate, please advice.

They back up to the other deputies and get out of their cars to aim their guns.

Policeman: Sounds like they're chasing those idiots up and down every back road we got.

Leon: Hey, we'll get them on one of those video shows, you know, like World's craziest police chases, what do you think?

Rick: What I think, Leon, is that you need to stay focused. Make sure you got a round in the chamber and your safety off.

Leon realizes he didn't do that and corrects his mistake.

Shane: Would be kind of cool to get on one of them shows.

Suddenly, the car comes down the road. It hits the spike strips dead on and ends up crashing after flipping multiple times.

Rick: Holy shit.

The deputies aim all of their guns at the men inside the car. The driver's door opens and he comes out with a gun.

Policeman: Gun, gun, gun.

Rick: Put it down! Put the gun down!

But the man comes out firing. Several shots are exchanged and Rick is hit in the vest. The other deputies take him down. Another man comes out firing and they also take him down. Shane runs to Rick.

Shane: Rick!

Rick: I'm alright!

Shane: I saw you get tagged, man, it scared the hell out of me.

Rick: Me too. Son of a bitch shot me. You believe that?

Shane: He got you in your new vest.

Rick: Yeah. Shane, you do not tell Lori that happened. Ever. You understand… Aah!

Suddenly, a third man comes out and hits Rick in the shoulder with a shotgun. This time, Rick is actually hit and lies on the ground gasping for air.

Shane: Rick! Rick! No, no, no! Shh, shh, shh. No, no, no, no… He's hurt! Leon! You get that ambulance down here, you tell them there's an officer down, you do it now!

Shane stays with Rick to comfort him.

Shane: Shh, shh, shh, hey, you look at me, stay with me, you hear me? Shh, shh. okay. Shh, shh, stay with me, you hear me? Shh, shh, ok? You stay with me, ok?

 

Room - Hospital

Rick sees Shane in the hospital.

Shane: Hey, bud… We're still here. We're still hanging in. Look, I'm sorry, man. I mean watching the same crap every time I come in here. Everybody pitched in on these. They uh… They wanted me to bring them down, they send their love and they just… They hope you come back real soon. Linda and Diane from dispatch, they picked these out. You probably could tell, hmm? I'll just set this on your side table, ok?

Shane sits them on the drawer next to the bed. When he goes out of sight, we see Rick is hallucinating.

Rick: That vase has something special. Fess up. Did you steal it from your Grandma Gene's house? I hope you left her that spoon collection. Shane?

He looks over on the table and sees that the flowers are dead and dried out.

Rick: Shane, you in the john?

He pulls one off and it falls apart in his hands. Over on the wall, the clock has stopped at 2:16. Rick is confused and he decides to get out of the bed. He is very weak from not having any food or water as well as his injury. He falls out of the bed and onto the floor.

Rick: Nurse, help. Nurse. Help!

Rick calls for the nurse, but nobody answers. Rick gets up on his own and heads into the bathroom. He gets the water running and takes a long drink.

 

Hallways – Hospital

Rick leaves his room and finds that the lights are flickering in the hallways. There are several overturned beds and papers laying everywhere. Rick shuffles down the hallways. He comes to a desk and picks up the phone, but he is unable to get a dial tone. In one of the bins, he finds a pack of matches. He picks it up and lights one to make sure it works. He continues to walk down the dark hallway and looks through a door. On the other side on the floor is a dead woman that is missing her abdomen and her entrails are hanging out of her stomach. Disgusted, Rick continues down the wall. He sees bullet holes and blood stains on the walls and walks toward a door that says, "Don't open, Dead Inside." When he approaches it, the door starts to push open but the lock and board that was placed on it prevents it from opening. Hands that look pale and dirty reach out to try to get at Rick, but he runs away from it. He tries to get inside the elevator, but it isn't working. He runs into the stairwell, but it is dark inside. He lights several matches and walks down. Rick finally reaches the bottom and goes outside into the light.

 

Outside

As he walks down into the back parking lot, Rick sees hundreds of bodies that are all strewn across the parking lot. They have been wrapped in body bags and Rick is disgusted by the sight of the dead bodies and flies buzzing around them. Rick walks up an embankment where there is a helicopter, military tents and vehicles set up. The place has been destroyed and abandoned. 

 

Street

Rick walks down a street and finds a bicycle. He picks it up and notices a mutilated corpse near it. When he moves the bike, the corpse actually turns on him. It's a dead woman that is missing her legs. She crawls towards Rick, but he jumps on the bike and rides away. He reaches his house and starts running around yelling for Lori and Carl.

Rick: Lori! Lori! Carl! Carl! Lori! Carl!

They are nowhere to be found and Rick falls onto the ground sobbing.

Rick: Lori! Carl!

He starts to panic.

Rick: Is this real? Am I here?

He starts to smack himself.

Rick: Wake, wake up!

He walks out onto the steps of his house and sits down in frustration. He has no idea how to take all of this in. He looks over and sees a man walking down the street. Rick stares at him, confused, and starts to motion for him to come over. Someone comes up behind Rick. He turns around to take a shovel to the face. Duane, a kid, has hit Rick.

Duane: Daddy, daddy!

Rick: Carl… Carl? I found you…

Rick calls Duane by the name of Carl thinking that it's his son.

Duane: Daddy, I got this sumbitch. I'm gonna smack him dead.

Morgan, Duane's father, runs over and shoots the other man in the street in the head.

Morgan: He say something? I thought I heard him say something.

Duane: He called me Carl.

Morgan: Son, you know they don't talk.

Morgan notices the bandage.

Morgan: Hey, mister! What's that bandage for?

Rick: What?

Morgan: What kind of wound? You answer me, damn you! What's your wound?

Rick doesn't respond.

Morgan: You tell me! Or I will kill you.

Rick passes out.

 

Bedroom - House

Rick wakes up in a house and sees Duane with a baseball bat.

Morgan: Got that bandage changed out. It was pretty rank. What was? The wound?

Rick: Gun shot.

Morgan: Gun shot? What else? Anything?

Rick: Gun shot ain't enough?

Morgan: Look, I ask and you answer. It's common courtesy, right? Did you get bit?

Rick: Bit?

Morgan: Bit. Chewed. Maybe scratch? Anything like that.

Rick: No, I got shot.

Morgan: Just shot?

Rick: As far as I know. Hey… Just let me…

Morgan feels his forehead.

Morgan: Feels cooler now. Fever would have killed you by now.

Rick: I don't think I have one.

Morgan: Be hard to miss.

He pulls out a knife and shows it to him.

Morgan: Take a moment, eh? Look how sharp it is. You try anything… I will kill you with it, and don't you think I won't.

Rick stays still and Morgan cuts him free.

Morgan: Come on up when you're able. Come on.

Morgan and his son leave the room.

 

Dining Room – House

Rick walks down the stairs to find Morgan and Duane getting their supper ready.

Rick: This place… It's Fred and Cindy Drake's.

Morgan: Never met them.

Rick: I've been here. This is their place.

Morgan: It was empty when we got here.

Rick goes to peel the blankets on the windows back.

Morgan: Don't do that. They'll see the light. There's more of them out there than usual. I never should have fired that gun today. The sound draws them, now they're all over the street. Stupid… using a gun… It all happened so fast… I didn't think.

Rick: You shot that man today.

Morgan: Man?

Duane: No man…

Morgan: What the hell was that out of your mouth just now?

Duane: It wasn't a man.

Rick: You shot him. In this street, out front, a man.

Morgan: For him, you need glasses. It was a walker.

Rick: Come on.

Rick is confused.

Morgan: Sit down, before you fall down. Here. Eat.

Rick sits.

Duane: Daddy… Blessing…

Morgan: Yeah.

All three hold hands.

Morgan: Father, we thank thee for this food… Thy blessings… We ask you to watch over us in these crazy days. Amen.

Duane: Amen.

They start eating.

Morgan: Hey, mister, do you even know what is going on?

Rick: I woke up today. In a hospital. Came home, that's all I know.

Morgan: But you know about the dead people, right?

Rick: Yeah, I saw a lot of that. Out on the loading dock, hauling trucks.

Morgan: No… Not the one's they put down… The one's they didn't. The walkers. Like the one I shot today. Cause he would have ripped into you. Try to eat you, take him some flesh at least. But I guess if this is the first you're hearing, I know how it must sound…

Rick: They're out there now, in the street?

Morgan: Yeah. They're even more active after dark sometimes. Maybe it's the cool air or… Hell, maybe it's just me firing up that gun today. But we'll be fine long as we stay quiet. Probably wander off by morning. Well, listen… One thing I do know… Don't you get bit! We saw your bandage and that's why we were afraid of. Bites kill you. The fever… burns you out. But then after a while… You come back.

Duane: Seen it happen…

They continue eating quietly.

 

Living-room – House

After supper, Duane is sleeping next to his father.

Morgan: Carl… He your son? William… He said his name today…

Rick: He's a little younger… than your boy.

Morgan: And he's with his mother?

Rick: I hope so.

Duane:  Dad?

Morgan: Yeah?

Duane: Did you ask him?

Morgan: Your gun shot… We got a little bet going. My boy says you're a… bank robber…

Rick: Yeah… That's me. Deadly as Dillinger. Kapow. Sheriff's deputy.

Morgan: Aha.

A car alarm outside starts going off. Morgan calms Duane down, who woke up in panic.

Morgan: Hey, it's ok, daddy's here. It's nothing. One of them must've bumped a car…

Rick: You sure?

Morgan: Happened once before. Went off a few minutes. Get the light, Dwayne.

They dim the lights and look outside. There are several of them walking around outside.

Morgan: It's the blue one, down the street. Same one as last time. I think we're ok.

Rick: That noise… Will it bring more of them?

Morgan: Nothing to do about it now. Just have to wait 'em out till morning.

Duane looks outside and sees a female walking close to the house.

Duane: She's here.

Morgan: Don't look. Get away from the windows. I said go! Come on!

Duane starts to cry and Morgan comforts him. We realize this is Duane's mother and Morgan's wife.

Morgan: Come on, quiet. Shh, shh…

Rick walks towards the door and looks out the peephole.

Morgan: It's ok, here. Cry into the pillow. Can you remember? Shh…

The woman looks at the door in confusion and seems to be staring at Rick. She then starts to turn the doorknob left and right, but it doesn’t open since it's shut. Rick sits next to Morgan.

Morgan: She, uh… She died in the other room, on that bed… Nothin' I can do about it here… That fever, man… Her skin gave off heat like a furnace… Should have put her down, I should have put her down, I know that, but… You know what… I just didn't have it in me… She's the mother of my child.

They look at the doorknob and it continues to turn left and right.

 

Outside

The next morning, Rick, Morgan, and Duane gets out of the house.

Rick: Are we sure… they're dead?

Morgan: You have to ask, just one more time. They're dead. Except for something in the brain. That's why it's gotta be the head.

One of them is lying up against the fence post but gets up and starts walking towards Rick. He smashes it in the head several times with a baseball bat. He falls to the ground.

Morgan: You alright?

Rick: Need a moment.

 

House

They enter Rick’s house.

Rick: They're alive. My wife and son. At least they were when they left.

Morgan: How can you know? By the look of this place…

Rick: I found empty drawers in the bedroom. They packed some clothes. Not a lot. But enough to travel.

Morgan: You know anybody could've broken in here and stolen clothes, right?

Rick: You see the framed photos on the walls? Neither do I. Some random thief took those too, you think? My photo albums, family pictures, all gone.

Morgan starts to sob.

Morgan: Photo albums… My wife… Same thing… Here I am, packing survival gear, she's grabbing photo albums…

Duane: They're in Atlanta, I'll bet.

Morgan: That's right.

Rick: Why there?

Morgan: Refugee settle. Huge, when they said it, before the broadcast stopped. Military protection, food, shelter… They told people to go there. Said to be safest.

Duane: Plus they got that disease place.

Morgan: Center for Disease Control. Said they were working on how to solve this thing.

Rick grabs a set of keys.

 

Police Station

They all enter the sheriff's office. They walk into the locker room and Rick turns on the shower. Morgan: Gas and light have been down for maybe a month.

Rick: Station got its own propane system. Pilot's still on.

The three men decide to enjoy a nice, hot shower. Rick shaves his beard off and they all get clean.

Morgan: Oh, my Lord.

Duane: Hot water!

Morgan: That feels good, right?

 

Locker Room – Police Station

Rick: Duane… Dress in room back there.

Rick hands Duane some clothes so he can change.

Morgan: What you say, Dwayne?

Duane: Thank you.

Morgan: Mhm.

Duane leaves the locker room.

Morgan: Atlanta sounds like a good deal. Safer anyway. People… That's where we were heading. Things got crazy. Man, you won't believe. The panic… Streets won't fit to be on, and then we'll… My wife… couldn't travel. No, not with our herd, so we had to find a place to lay low. And then, after she died… We just stayed hunkered down. I guess we just froze in place.

Rick: Plan to move on?

Morgan: Haven't worked up to it yet.

 

Gun Room – Police Station

Rick: A lot of it's gone missing.

Duane: Dad, can I learn to shoot? I'm old enough.

Morgan: Hell yes you're going to learn. We gotta do it carefully, teach you to respect the weapon.

Rick: That's right. It's not a toy. You pull the trigger, you have to mean it. Always remember that, Duane.

Duane: Yes, sir.

Morgan: Here. Go on.

Rick hands Morgan a Remington 700 with a scope on the end.

Rick: Take that one. Nothing fancy. Scope's accurate.

 

Outside

They get out of the police station and reach the police car.

Rick: Conserve your ammo. Goes faster than you think. Especially at target practice.

Morgan: Dwayne.

Duane: Yeah?

Morgan: Take this to the car.

Rick: You sure you won't come along?

Morgan: A few more days… By the end, Dwayne will know how to shoot and I won't be so rusty.

Rick gives Morgan a walkie-talkie.

Rick: You got one better. I'll turn mine on, a few minutes every day at dawn. You get up there, that's how you find me.

Morgan: You think they're here?

Rick: Can't afford not to. Not anymore.

Morgan: Look, just one thing. They may not seem like much one at a time… but in a group all round up and hungry… May you watch your ass.

Rick: You too.

Morgan: You a good man, Rick. I hope you’ll find your wife and son.

Rick: Be seeing you, Duane. Take care of your old man.

Duane: Yes, sir.

Before they can leave, Morgan looks over and sees Leon Basset, who is now a walker.

Rick: Leon Basset? Didn't think much of him. Careless and dumb, but… can't leave him like this.

Morgan: You know they’ll hear the shot.

Rick: Let's not be here when they’ll show up.

Morgan: Let's go, son. Come on.

Duane and Morgan runs to their car, while Rick approaches Leon. He pulls out his Colt Python and shoots him in the head, killing him. Morgan and Duane separate and head back to their house. Rick heads off in his sheriff's car.

 

Morgan & Duane’s House

They are working. Morgan nails the door shut and smiles at his son.

 

Street

Rick walks around the location where he saw the legless walker. He starts to look for her.

 

Morgan & Duane’s House

Morgan: Read your comic books a while. Daddy'll be upstairs.

 

Park

Rick continues looking for the legless walker.

 

Morgan & Duane’s House

Morgan pulls out his photo albums and looks at several pictures of his wife, smiling. He hangs one of them on the wall and he takes the Remington 700 that Rick handed him.

 

Park

Rick walks and starts to follow a trail. He finds the woman still trying to crawl.

 

Morgan & Duane’s House

Morgan whistles to one of the walkers and he fires at him. The sight is accurate and he nails it right in the head. The walkers hear the noise. Duane gets scared.

Duane: Daddy?

Morgan: It's alright, Duane. You stay there, son. Don't come up here.

Morgan shoots another one through the head and tries to look for his wife.

Morgan: Jenny… Come on, baby.

 

Park

She spots Rick and he kneels next to her. The woman tries to claw at Rick and wants to eat him.

Rick: I'm sorry this happened to you. 

He pulls out his Python and puts the legless woman out of her misery by shooting her in the head.

 

Morgan & Duane’s House

Several of the walkers start to walk towards the house. Morgan finally spots his wife out in the crowd. He aims at her, but his wife looks right at the scope.

Morgan: Come on, come on.

Morgan breaks down and can't bring himself to shoot his wife. He brings the rifle up again and stares at his wife. She turns around and starts to walk away from the house, but even with her back turned, Morgan still can't shoot her. He breaks down again.

 

Park

Rick leaves the dead legless walker.

 

Road

Later, Rick drives down the road and broadcasts on the radio over an emergency channel.

Broadcasting on emergency channel. We'll be approaching Atlanta on Highway 85. Anybody reads, please respond. Hello. Hello. Can anybody hear my voice? Anybody out there? Anybody hears me, please respond. Hello, can you hear my voice?

 

Survival Camp

The survival group hear Rick’s message.

Rick: Hello? Hello? Can anybody hear my voice?

Amy answers Rick.

Amy: Hey? Hello?

Rick: Can you hear my voice?

Amy: Yes, I can hear you. You're coming through. Over.

Rick: Anybody who reads, please respond. Broadcasting on emergency channel. We'll be approaching Atlanta on Highway 85. Anybody reads, please respond.

Amy: We're just outside the city. Damnit. Hello? Hello? He couldn't hear me. I couldn't warn him.

Dale: Try to raise him again. Come on, son. You know best how to work this thing,

Shane comes over and tries to work the radio.

Shane: Hello, hello, is the person who calls still on the air? This is officer Shane Walsh, broadcasting a person unknown, please respond. He's gone.

Lori and Carl Grimes are revealed to be alive and they also join the group.

Lori: There are others. It's not just us.

Shane: Yeah, We knew there would be, right, that's why we let the CB on.

Lori: Lots of good it's been doing. And I've been saying for a week, we ought to put signs up on 85 to warn people away from the city.

Amy: Folks got no idea what they're getting into.

Shane: We don't have enough time.

Lori: I think we need to make time.

Shane: Yeah, that, uh… That's a luxury we can't afford. We are surviving here. We are day to day.

Dale: And who the hell would you propose to send?

Lori: I'll go. Give me a vehicle.

Shane: Nobody goes anywhere alone, you know that.

Lori: Yes, sir.

Lori goes away and her son follows her, but Shane holds him back.

Shane: Hey, hey, hey, come on, take a sit, buddy. You're alright, go on, you're alright.

Shane follows her.

Shane: What, you're pissed at me? Well pissing me all you want won't gonna change anything.

 

Tent

Lori enters and Shane follows her.

Shane: I'm not putting you in danger, okay? I'm not doing it for anything. I make you feel like sometimes you wanna slap me outside the head… I'll tell you what, girl. You feel that need, you go right ahead. I'm right here. You cannot walk off like that, all half-cocked. Look, if you don't wanna do it for my sake or for your sake, that's fine. But just… You do it for him. That boy has been through too much. And he's not losing his mother too, ok? Okay.

Lori: Ok, fine.

Shane: You tell me okay. It's not hard.

They smiles at each other.

Shane: Hey…

Shane walks up to Lori and kisses her.

Carl: Mom?

Shane exits before he can see them kissing.

Shane: What's up, buddy? She's in there, go on.

Lori: Hey. I don't want you to worry. Your mom is not going anywhere. Okay? Yeah? Yeah? Yeah? Go finish your chores.

Carl: Okay.

 

Police Car

Rick pulls the photograph that he has of his family off of the window. He starts to walk down the road to find some gasoline that he can use to continue his ride to Atlanta. He comes upon a house.

Rick: Hello? Police officer out here. Can I borrow some gas? Hello? Hello? Anybody home?

Rick looks inside and sees two dead bodies with flies buzzing around them. There is a message on the wall written in blood saying "God Forgive Us". Rick walks over to the truck that is sitting in the driveway, but there are no keys. Frustrated, he starts to walk back, but notices a horse. Rick walks toward it and coaxes it.

Rick: Easy now, easy. I'm not gonna hurt you. Nothing like that. More like a proposal. Atlanta's just down the road ways. It's safe there. Food, shelter, people, other horses too, I bet. How's that sound?

Rick wraps the harness around the horse.

Rick: There we go. Good boy. Good boy. Now come with me. Come with me.

He leads it out of the stable. Rick rides the horse down the fields.

Rick: Let's go easy, ok? I haven't done this for years. Easy. Easy, boy. Easy, easy, easy.

 

Highway

Rick: Let's go.

He eventually gets to the outskirts of Atlanta. One side of the highway is empty while the other side of the highway is packed with several cars that have been wrecked or abandoned. Rick continues to ride down the empty side of the highway to enter Atlanta.

 

Road

Rick rides into the city and along the streets. He sees that the streets are abandoned and there is trash everywhere. Rick leads the horse down the street where there are helicopters, cars, and even a tank wrecked along the road. Rick rides past a bus and some of the walkers see him. They get up and start to walk toward him. Rick doesn't panic.

Rick: Steady. It's just a few. Nothing we can't outrun.

Rick rides past them and goes to ride down the street.

Rick: Okay, whoa whoa whoa.

He looks up on the tank and sees a dead body that is being pecked at by crows. He rides past the tank and looks up in the air. He sees a helicopter fly past him. Rick starts to ride in the direction of the helicopter, but when he turns at the corner, there is a lot of walkers.

All of them shuffle after Rick and he rides back down the street he came from. He then comes across another huge group of walkers. Rick struggles to get away but he's trapped. Rick falls off the horse and starts to crawl away from it. Some of the walkers eat the horse and Rick realizes that he has dropped his gun bag. He crawls underneath the tank while walkers still try to catch him. They crawl under the tank and Rick shoots some of them with his Colt Python.

Rick: Lori, Carl, I'm sorry.

Rick prepares to use the last bullet on himself, but sees the hatch above him. He crawls up and shuts it.

 

Tank

He sits down and starts to breathe heavily. He then sees a dead soldier in the tank. He takes the soldier’s gun, but he’s a walker. Rick uses the last bullet in his Python to shoot him through the head. The sound of the bullet in the enclosed space hurts Rick's ears and it takes him a minute to get his hearing back. He starts to crawl up to the top hatch and looks outside. He sees that the bag of guns is lying in the street way out of his reach. The rest of the walkers start to converge on the tank to get at him. Rick shuts the hatch before they can get him. Rick sits in the tank and seems very disheartened. He notices that the soldier’s gun is loaded and thinks about taking his own life. Just then, the radio in the tank starts to make static sounds. A voice on the other end starts talking.
Man: Hey, you. Dumb ass. Hey, you in the tank. Cozy in there?

Rick realizes that he isn't alone.

 

Outside
Some of the walkers continue to eat the horse. Others are converging on the tank still trying to get at Rick inside the tank.

THE END

Kikavu ?

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arween  (02.02.2019 à 13:49)

C'est vrai que ce premier épisode met bien dans l'ambiance de la série et les premiers survivants sont ceux qui nous sont le plus chers.

Aloon33  (02.02.2019 à 13:21)

Le meilleur épisode pour moi, avec la mort de Shane, Lily, la chute du gouverneur, l'apparition de Negan et bien sûr le premier de la septième saison. Mais la série s'essouffle malgré des bons personnages et des zombies toujours supers !

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